Ostéoporose et microbiote, un espoir?

Ostéoporose et microbiote liés

Ostéoporose et microbiote n’avaient jamais été liés jusqu’à présent mais une étude très récente apporte de l’espoir.

L’Expert en Nutrition et Diététicien spécialiste du microbiote accueille et traite de nombreux patients souffrants de divers troubles en lien avec le microbiote. Cela va des cystites ou tendinites à répétition aux rectocolites et autre « intestin irritable ».

Mais les recherches actuelles montrent chaque jour que le microbiote est actif dans nombre des mécanismes du corps. Aussi, une alimentation adaptée permettra une régulation microbiotique. Le mieux-être qui découle de ce type de programme est tangible comme le constatent mes patients.

Ostéoporose et microbiote sont donc au coeur d’une découverte assez incroyable. En effet, le microbiote et l’ostéoporose, dont l’origine et le traitement reste encore flous à ce jour sont liés.

Nouvelle pathologie à traiter ou prévenir pour le diététicien?

Il semblerait bien, car des résultats de recherche récents sont clairs. Ils démontrent que l’exposition à une température ambiante supérieure à 34° C augmente la solidité des os et prévient la perte de densité osseuse. Un phénomène, lié à la composition du microbiote intestinal a été mis en relief.

Plus précisément, une température ambiante supérieure à 34° C prévient l’ostéoporose. Cette maladie osseuse liée au vieillissement est à ce jour incurable. Des études se sont penchées ces dernières années sur les moyens de prévenir son apparition. Parmi elles, de nouveaux travaux mettent en lumière le rôle joué par la chaleur.

Le microbiote vient mettre son grain de sel.

Le microbiote joue un rôle essentiel. Avec la chaleur, sa composition se modifie en réduisant le nombre de cellules responsables de la dégradation des os.

L’ostéoporose se caractérise par une fragilité excessive du squelette, due à une diminution de la masse osseuse et à l’altération de la micro-architecture osseuse. Aussi, l’ostéoporose touche 3 millions de personnes en France, parmi lesquelles 30 à 40% de femmes ménopausées.

Le diététicien nutritionniste traite de nombreuses patientes dans le cadre de leur ménopause ou préménopause. Il efface les effets de ces bouleversements biologiques sur la silhouette. Demain, il pourra intégrer une composante de prévention de l’ostéoporose dans ses programmes adaptés.

Une étude prometteuse

L’étude, menée sur des souris, a en effet permis d’observer que l’exposition à des températures ambiantes égales ou supérieures à 34° C permettait non seulement d’augmenter la solidité des os, mais aussi de prévenir la perte de densité osseuse qui caractérise l’ostéoporose.

L’expérience commence sur des souris nouveau-nées placée à une température de 34° C et les chercheurs ont constatés qu’elles avaient des os plus longs et plus solides. cela confirme que la température ambiante affecte la croissance osseuse.

Elle a ensuite été menée sur plusieurs groupes de souris adultes placées elles aussi dans un environnement chaud. Les scientifiques ont alors observé que si la taille des os restait inchangée, leur solidité et leur densité étaient largement améliorées.

Les chercheurs ont par la suite répété leur expérience avec des souris après une ovariectomie modélisant l’ostéoporose post-ménauposale. Le simple réchauffement du milieu de vie des souris a limité la perte osseuse typique de l’ostéoporose.

Une modification du microbiote intestinal

Comment expliquer ce phénomène ? La modification de la composition du microbiote intestinal l’explique. Pour le vérifier, ils ont transplanté le microbiote de souris vivant dans un environnement à 34° C sur des souris ostéoporotiques.

Lorsqu’il s’adapte à la chaleur, le microbiote entraîne une perturbation de la synthèse et de la dégradation des polyamines. En effet, ces molécules interviennent dans le vieillissement, et en particulier dans la santé des os. Avec la chaleur, la synthèse des polyamines augmente, leur dégradation réduit. Les polyamines affectent donc l’activité des ostéoblastes (qui construisent les os) et réduisent le nombre d’ostéoclastes (qui dégradent les os). Avec l’âge et la ménopause, l’équilibre entre l’activité des ostéoclastes et des ostéoblastes se rompt. Cependant, la chaleur, en agissant sur les polyamines en partie régulées par le microbiote, peut maintenir l’équilibre entre ces deux groupes de cellules.

Ostéoporose et microbiote, un nouveau traitement?

Les chercheurs pensent désormais que ces découvertes déboucheront sur la mise au point de nouveaux traitements contre l’ostéoporose.

Les bactéries du microbiote jouant un rôle dans la prévention de la maladie osseuse doivent être identifiées. Alors, la prise en charge par modulation microbiotique sera possible par calibrage alimentaire ou via l’usage de probiotiques adaptés.  Le diététicien spécialiste du microbiote interviendra alors.

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